Kader Attia travaille sur le déracinement. Ici, nous voyons donc un footballeur très connu. Certes, il est français, mais il ne vit pas là où il est né, là où est sa famille.
Cette oeuvre montre que cette homme est le même dans les deux "mondes" qu'il connaît : une vie de footballeur, une vie en rose (fond rose) avec quelquefois des petits soucis (symbolisé par les points noirs) et une vie un peu plus difficile, mais là où il est né et où sont ses amis et famille. La vie n'était peut être pas facile (fond noir) mais il y avait tout de même des moments de joie (points roses).
Kader Attia travaille également sur l'identité. Tout le monde sait que l'on ne peut pas se définir. Ce sont les autres qui nous définissent mais également notre environnement.
L'oeuvre ci-dessous montre donc une personne, certainement étudiante puisqu'on peut voir un ticket de repas universitaire ainsi que divers logos d'université. Mais c'est aussi quelqu'un qui aime les voyages (billets de train, différentes couleurs). C'est aussi une personne qui aime le folklore (le folklore peut aussi être une
façon de voyager et ainsi découvrir les coutumes et danses d'autres pays). Il semblerait également que cet individu fait aussi du théâtre à Romans. Etant donné que cette ville est répétée plusieurs fois,
on peut penser qu'il s'agit de la ville d'où il vient. Enfin, son nez est symbolisé par un appareil photo numérique. On peut donc deviner que cet individu prend des photos, et pour qu'un appareil soit présent dans son portrait, c'est qu'il doit en prendre souvent.